Définition de la nymphomanie

La nymphomanie se caractérise par un besoin indispensable d’avoir des relations sexuelles. La personne n’est jamais satisfaite et recherche en permanence des sensations de plaisir qui la rend totalement dépendante. La nymphomanie est habituellement associée à des troubles obsessionnels bipolaires ou compulsifs. Les femmes sont souvent les plus touchées par cette pathologie. Elles instaurent un jeu de séduction qui trahit un manque d’estime de soi. Il existe deux profils de nymphomanie. Le premier est celle d’une femme qui cherche du plaisir à travers divers partenaires sans le trouver. Le sexe est pour elle un acte plus mécanique que sentimental, car elle est incapable de s’attacher. Le deuxième est celle qui est accro à l’orgasme, car elle peut l’atteindre facilement et aime cette sensation d’apesanteur lors de l’apogée sexuel.

Les causes de la nymphomanie

La nymphomanie n’a pas de cause exacte selon les médecins. Cependant, il y a des hypothèses sur lesquels les professionnels s’accordent à dire. Les personnes bipolaires développent plus cette pathologie. Elles peuvent ressentir de profonde période de dépression et en même temps des tendances maniaques. Il y a aussi les personnes émotionnellement instables ayant des sentiments de rejet envers le sexe opposé. La nymphomanie peut aussi être un effet secondaire causé par les médicaments tels que les corticoïdes et L-Dopa qui déclenche un trouble de désir. Cependant, une mauvaise fonction d’une partie du cerveau ou des neurotransmetteurs peut aussi être à l’origine de la nymphomanie. En général, les traitements adaptés à cette maladie sont la psychothérapie et la sexothérapie. Mais les médecins peuvent aussi prescrire des médicaments pour aider les patients à alléger les troubles.

Elle contribue à notre bien-être

Le sexe a des effets positifs sur le moral et le bien-être mental. Le plaisir mais surtout l’orgasme peuvent contribuer à une meilleure santé psychique en tant qu’antidépresseur et tranquillisant. Ceci est dû à l’action de plusieurs hormones sécrétées pendant le rapport sexuel. En effet, le contact physique ainsi que le désir procurent une sensation de bien-être général. Avoir une sexualité épanouie permet donc de gagner plus de confiance en soi et d’obtenir une meilleure image de nous-même. Puis, les relations sexuelles nous rassurent et nous aident à comprendre le désir que l’on peut susciter.

Pour se maintenir en bonne santé

En plus des bienfaits psychiques, une sexualité épanouie a aussi de grandes vertus sur la santé. Faire l’amour régulièrement permet surtout de pratiquer une activité physique afin de maintenir une bonne forme. D’ailleurs, il est recommandé d’avoir des rapports sexuels si l’on veut perdre du poids ou encore surveiller une certaine balance calorique. A titre d’information, 10 minutes d’ébats sexuels permettent de dépenser d’environ 50 calories. En outre, le sexe possède aussi un pouvoir libérateur. C’est une meilleure solution pour se défouler et évacuer les toxines. Les endorphines produites pendant le rapport procurent une sensation de relâchement physique et de la détente.

Réduire la migraine, le stress et les risques de cancer

L’orgasme a des vertus sur la migraine. C’est toujours grâce aux endorphines, ces hormones libérées pendant l’acte sexuel. Elles réduisent la douleur et contribuent à une sensation de bien-être. Cela dit, la sexualité est un excellent remède pour éviter le mal de tête. De plus, avoir des rapports sexuels réguliers diminue le stress, l’angoisse et l’anxiété. La sérotonine produite pendant les ébats amoureux donne en effet une sensation d’apaisement général. Enfin, les actes sexuels réduisent aussi le risque du cancer de la prostate grâce à l’éjaculation fréquente. Ils assurent également un bon fonctionnement du cœur. Le rythme cardiaque augmente, ce qui permet de stimuler la circulation du sang.

Pourquoi une femme présente-t-elle des troubles de la sexualité ?

Plusieurs raison peuvent faire qu’une femme présente des troubles de la sexualité. Par exemple elle peut développer des émotions négatives envers son partenaire. Peut-être qu’elle a découvert que ce dernier est volage ou bien qu’il a des opinions très arrêtées sur des sujets qui lui tiennent à coeur et cette divergence bloque la femme sur le plan sexuel. Lorsqu’une femme ne fait plus confiance à son mari, cela peut influencer ses fonctions sexuelles, elle peut manquer petit à petit de libido. Son partenaire l’attire de moins en moins, elle ne ressent plus le même élan et le même désir envers lui.

L’environnement ou la culture

Parfois, ce qui peut créer des troubles de la sexualité chez la femme, c’est l’environnement. Lorsque celui-ci n’est pas propice à des relations intimes, très peu romantique ou pas suffisamment sécurisé, une femme peut ne pas laisser libre cours ses envies sexuelles. Mais parfois, c’est la culture même d’une femme qui est en cause. Il y a des cultures qui veulent que les activités sexuelles doivent être uniquement réservées à la reproduction par exemple, d’autres rendent les femmes honteuses par rapport à sa propre sexualité. Pour certaines cultures, de nombreuses pratiques sexuelles sont à bannir, du coup, la femme a une vision très limitée de la sexualité et cela impacte sur ses fonctions sexuelles.

La première phase : l’excitation

C’est durant cette phase que le plaisir grâce aux stimulis sexuels monte. En général, c’est le désir qui conduit à l’excitation. Cependant, parfois, chez la femme, le désir ne se manifeste pas toujours avant le rapport sexuel. Ainsi, c’est la sollicitation des préliminaires qui fait remonter le désir. Il arrive parfois que ce soit une décision consciente de désirs qui le fait remonter. Pour ce qui est de la durée de cette phase d’excitation, elle varie de quelques secondes à quelques minutes suivant l’intensité et la réception des caresses. Toutefois, il est important de noter que, avec l’âge, chez la femme, le temps pour atteindre l’excitation tend à s’allonger à cause des changements physiologiques.

La deuxième phase : le plateau

C’est la partie la plus longue de la réponse sexuelle. Les activités sexuelles s’y réalisent. Durant la phase du plateau, la tension sexuelle est en hausse et s’accompagne de contractions musculaires et de vasocongestion. Cette phase a pour rôle de maintenir l’état sexuel jusqu’à l’atteinte de l’orgasme. Ainsi, elle s’accompagne de divers changements physiologiques tels que la contraction des parois vaginales, une augmentation de la taille de l’utérus et la rétraction du clitoris. Chez l’homme, des contractions involontaires dans le rectum se produisent. On constate aussi que les testicules grossissent, le pénis atteint son niveau maximal d’érection et le liquide pré-séminal apparaît dans le gland. Tout au long du plateau, la pression artérielle, la fréquence respiratoire et le rythme cardiaque ne cessent de grimper. Cette accumulation de tension peut parfois être frustrante si l’orgasme n’est pas atteint.

La troisième phase : l’orgasme

À la fin du plateau, l’organisme reçoit une décharge explosive de tension neuromusculaire extrêmement gratifiante. C’est l’orgasme. Elle est généralement involontaire et soudaine. Chez l’homme, l’atteinte de l’orgasme qui s’accompagne de l’éjaculation signifie la fin de l’acte sexuel. Effectivement, à cause des contractions de l’urètre et des muscles pelviens, le pénis éjecte le fluide séminal. C’est l’éjaculation qui est exécutée au niveau nerveux par le système sympathique. Mais, chez la femme au contraire, l’acte peut continuer encore et l’orgasme peut être renouvelé au fil du rapport.

La dernière phase : la résolution

Elle consiste en un retour à la normale des processus physiologiques. L’excitation sexuelle a atteint son apogée et va redescendre. La résolution s’associe généralement avec une détente du corps et de l’esprit. Chez la gent masculine, on appelle aussi cette étape la phase réfractaire. Effectivement, après l’éjaculation, la montée d’une nouvelle excitation sera impossible, et cela, pendant une longue durée. D’ailleurs, cette durée augmente avec la vieillesse. Chez la femme, en revanche, elle est plus courte et peut se poursuivre par une montée de nouvelle excitation si elle est bien stimulée.

Brisez le silence

L’une des armes favorites des prédateurs sexuels, c’est la menace, et cela marche si la victime est sous ses ordres, moins âgée ou moins expérimentée. Si vous êtes ainsi menacé/e, que vous soyez une victime ou si votre prédateur est un proche (membre de la famille ou ami proche), pour arrêter votre souffrance, brisez le silence. Les dommages physiques et psychologiques dus à la violence sexuelle peuvent impacter votre vie sur de très longues années. Alors, dénoncez votre bourreau, quel qu’il soit. C’est douloureux, c’est difficile, vous ne trouverez peut-être pas les mots adéquats pour exprimer votre horreur, votre dégoût et le sentiment d’injustice mais soyez déterminé/e à en parler.

Ne minimisez pas la violence subie

Vous êtes probablement gêné/e, vous avez honte de vous, vous êtes envahi par un sentiment de culpabilité, tout cela est normal après ce que vous avez vécu ou si vous êtes menacé. Mais la seule issue est d’en parler même si votre bourreau essaie de vous convaincre que vous étiez consentant/e au moment des faits, alors que vous étiez sous le coup de l’alcool ou de la drogue. Quel qu’ait pu être votre état, cela ne justifie nullement l’agression sexuelle dont vous êtes victime. Ne vous dites jamais que ce n’est pas grave et que vous pouvez gérer cela tout seul. Recherchez de l’aide, sortez du mutisme qui ne favorise que le prédateur.

Pourquoi les dysfonctionnements érectiles ?

On parle de dysfonctionnements érectiles lorsqu’un homme n’est pas capable d’être en érection ou lorsqu’il ne peut pas maintenir suffisamment longtemps l’érection pour une satisfaction sexuelle de part et d’autre. Dans 20 à 30 % des cas, ces troubles ont une origine psychologique, c’est-à-dire que c’est dû à un traumatisme sexuel subi dans le passé, à une éducation sexuelle très stricte ou à des informations sexuelles inexactes, etc. Mais dans d’autres cas, ce sont des médicaments qui induisent l’impuissance, pas directement mais comme effet secondaire. L’abus d’alcool et le tabac contribuent aussi à l’apparition du dysfonctionnement érectile. Des maladies telles que le diabète, l’hypertension ou des maladies cardiaques sont aussi des facteurs de risque.

Qu’est-ce qui cause l’éjaculation précoce ou tardive ?

L’éjaculation précoce, c’est lorsqu’un homme ne peut contrôler l’éjaculation et que celle-ci survient trop tôt. Souvent, mais ce n’est pas une règle, l’éjaculation arrive en fin de relation intime, c’est en quelque sorte le dénouement de l’acte, donc, lorsque l’éjaculation arrive bien avant, on dit qu’elle est précoce. Au contraire, l’éjaculation tardive, c’est quand l’éjaculation se fait attendre ou n’arrive pas. Dans la majorité des cas, ces troubles ont des cause psychologiques, c’est-à-dire que le contrôle de l’excitation est touché et ne fonctionne pas correctement. Pour y remédier, l’intervention se focalise justement sur ce contrôle de l’excitation et sur les stimulations qui produisent cette excitation. Heureusement, tous ces problèmes sexuels se soignent bien.